Catégorie : 1.4 – Quelles études ont été réalisées ?


Sonomètre

Réalisée par la société ALHYANGE acoustique, cette étude consiste à mesurer le bruit ambiant depuis les habitations les plus proches du site afin d’évaluer la contribution sonore des éoliennes.

En présence d’éoliennes, le bruit ne doit pas être supérieur de 5 décibels le jour par rapport au niveau sonore ambiant (avant l’implantation d’éoliennes) et de 3 décibels la nuit. Une campagne de mesures acoustiques sera réalisée après la mise en route du parc éolien pour confirmer le respect de cette réglementation.

Localisation des points de mesure sur Marchèlepot, Licourt, Pertain, Hyencourt-le-Grand et Misery

Cette étude porte sur les oiseaux, les chauves-souris, la faune terrestre et la flore. Pendant un cycle biologique (soit une année), des spécialistes recensent les différentes espèces, enregistrent leur occupation du site et analysent les impacts possibles du futur parc éolien.

Sur la zone d’étude, les enjeux liés à la faune et à la flore sont assez faibles. Aucune espèce sensible à la présence d’un parc éolien n’a été recensée. Il est toutefois demander de s’éloigner du corridor boisé qu’est la Vallée de Marchélepot et de la voie ferrée désaffectée, zone de transit des animaux.

Carte de localisation des enjeux environnementaux

Nous avons identifié les enjeux paysagers autour du site afin de proposer une implantation cohérente des éoliennes, offrant une image harmonieuse et lisible de ce nouveau paysage.

Situé dans la vaste plaine agricole du Santerre, le projet d’Ablaincourt-Licourt s’inscrit dans un espace fortement marqué par l’activité humaine (infrastructures routières et ferrées, pylônes, éoliennes, parcelles agricoles remembrées, usines).

Pour assurer une cohérence avec ce paysage, l’étude a préconisé une implantation privilégiant :

– Un agencement en ligne comme les parcs éoliens existants,

– Un espacement équivalent entre chaque éolienne,

– Un prolongement du parc existant de Pertain-Potte.

Diagramme paysager

Ce schéma montre les principales composantes du paysage.

Il ne tient pas compte des rapports d’échelle mais offre une approche sensible du paysage présent autour de la Zone d’Implantation Potentielle (ZIP).

L’étude de faisabilité a pour but de déterminer les caractéristiques du parc (nombre d’éoliennes, localisation, dimensions) tout en veillant à son adéquation avec son territoire d’accueil. Pour cela, VALOREM a mandaté des bureaux d’études ou experts indépendants qui ont mené différentes études sur le site.

– L’étude paysagère vise à intégrer au mieux les éoliennes à leur environnement. Elle dessine la forme du futur parc : répartition (en ligne, en courbe, en bouquet), espacement, points de vue emblématiques…

– L’étude environnementale porte sur les oiseaux, les chauves-souris, la faune terrestre et la flore. Pendant un cycle biologique annuel, des spécialistes recensent les différentes espèces, enregistrent leur occupation du site et analysent les impacts du futur parc éolien.

– L’étude acoustique mesure le bruit ambiant depuis les habitations les plus proches. La contribution sonore des éoliennes est ensuite simulée pour s’assurer du respect de la réglementation.

– L’étude du potentiel éolien vise à estimer le gisement de vent sur le site afin de prévoir la production du futur parc.